THE accouchement déclenché. Oui Madame, il est temps, il va falloir pousser.

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Ah bon vous êtes sûre? Parce qu’en fait, je me serais plutôt envoyé un petit épisode de House of Cards, là, maintenant, tout de suite… Ou fait faire un gommage au sucre. Ou un massage au beurre de cacao. Ou une virée shopping. Ou un petit ciné, juste une séance, un Woody Allen, c’est pas long… Non, vraiment ? Ce n’est pas le moment ? Ahhh… Parce que pour être tout à fait honnête…

AU SECOUUUUUURS JE VEUX SORTIR D’ICI !!!

C’est à peu près dans cet état que je me suis trouvée, en un millionième de seconde (environ, hein), quand Laëtita, la fabuleuse sage-femme de garde ce dimanche là (oui je l’aime d’amour, même si je doute qu’elle se souvienne de moi), m’a annoncé qu’il était temps. Plus de retour possible, il faudrait bien évacuer la bête (cela dit, je ne suis pas sûre que la faire remonter m’aurait enchantée non plus, tout bien réfléchi…). Et l’évacuer de préférence, maintenant. Soit.

Mais avant cet instant si beau, si fabulous, si excitant, je m’en vais te tenir un peu en haleine (aller, sinon, c’est pas drôle). Je dois te prévenir de suite, au risque de passer pour une rabat-joie : si ton coeur n’est pas bien accroché, ou si le glamour-haut-de-gamme t’effraie, passe ton chemin, ou regarde Baby Boom va, tu seras rassuré(e)…

On reprend pour les lecteurs motivé(s)… Un beau soir à la fin du mois d’avril, après une tournée des bars plus qu’éloquente, il m’a ramenée jusqu’à mon appartement… Heu non, je remonte un peu trop loin, là…

On reprend, donc, un peu de sérieux s’il vous plait. On va parler utérus. Et pour que tu le vives à fond, mets-toi à ma place, je t’en prie, glisse toi dans ma vie de baleine, et admire le spectacle (presque) de l’intérieur, en direct live.

(Je rappelle que cet épisode hautement romanesque et bucolique vous est conté suite à la demande générale de la suite )

Imagine… Un vendredi matin, en bonne élève mum-to-be, tu te pointes à la maternité pour la visite du terme.

Tu es plutôt à cran, je dois dire, rapport à l’arrêt de travail que tu traînes depuis la 16ème SA (semaine d’aménorrhée, pour les intimes) à cause de sympathiques contractions douloureuses et d’une frivole menace d’accouchement prématuré. Tu les as endurés, les monitorings hebdomadaires depuis plus de trois mois, les prises de tension quotidiennes pour surveiller ton amie prééclampsie.

Quand avec tout ça, le jour du terme, il ne se passe absolument RIEN, laisse moi supputer que tu puisses te trouver dans un état d’esprit que nous pourrons qualifier de légèrement irritable (pour rester poli). Tu arrives donc à la maternité, la larme à l’oeil (charmantes hormones…), titubant et trainant tes 20kg de trop (dont 10 de rétention d’eau, sache que tu peux même gonfler DU NEZ, oui oui oui…) et tu te diriges vers le bloc. Tu sonnes. Et là, face à ton minois reposé et ton utérus en pleine séance de relaxation, on t’indique avec bienveillance la salle d’attente. Ok.

Il est 8h. Tu n’es pas seule. Elles sont là, les concurrentes. Elles sont toutes aussi fatiguées que toi, la jambe ballante, et régulièrement, il y en a une qui se contorsionne en s’agrippant frénétiquement au mur, ou à un individu de sexe masculin totalement désemparé et hébété, ou à la rampe du couloir, ou à tes doigts (aïe, merci). Et une sage-femme déboule en blouse tout à coup, et l’emporte au loin… Elle a gagné. La s***** (dois-je te rappeler que tu es enceinte depuis 9 mois et qu’à ce stade, la moindre femme sur le point d’accoucher t’inspire des sentiments d’une agressivité à la limite de la bienséance, assaisonnés du sempiternel « pourquoi-pas-moi? »).

Les minutes, les heures s’égrainent, ponctuées par le doux ronronnement de la machine à café (où d’heureuses jeunes donzelles fraichement délestées viennent se ressourcer à la Sainte Fontaine Caféine, en chaussons top-moumoute-glamour et pyjama-pilou). Tu tentes d’éviter de poser les yeux sur l’écran te bombardant de flashs d’information de France 3 Midi Pyrénées. Super idée de rando, by the way, nous y reviendrons au besoin.

Puis c’est ton tour.

Je te passe les détails, en gros on t’ausculte dans tous les sens, tu fais pipi dans des pots, tu restes allongée pendant des heures avec des fils et des électrodes partout, jusqu’à ce que l’on t’annonce que tu vas passer une échographie. Chouette, à défaut de tenir dans tes bras ta chouquette, tu vas au moins la voir sur grand écran (pas en Imax non plus, ne t’emballe pas). Tu descends au sous-sol, tu attends (2h), et l’on t’invite à dégainer ta proéminence nombrilesque. Silence. Tu es toute tremblante. Mais c’est tout serré là-dedans, on ne voit rien… Pas même un doigt de pied ? Ah si ! Ah non, c’était son nez… Bref. Pas folichon. L’échographiste ne dit rien. Il farfouille, te retourne l’estomac, te broie la vessie,  puis t’annonce :

« Bon, il n’y a plus de liquide amniotique. »

« Ah ? Mais il est ou? Parce que je pense que je l’aurais vu se faire la malle quand même… »

Il ne te répond pas (il semble avoir autant d’humour qu’une palourde), mais te demande de remonter au bloc. Tu attends (encore, et oui). Il est 17h. Tu es arrivée à 8h ce matin. La journée a été longue. Tu as faim. Mais heureusement, une gentille sage-femme arrive : « Bon, nous allons vous déclencher. Il y a beaucoup de monde en ce moment, rentrez vous reposer et revenez demain matin à 7h ».

Ô joie bonheur, demain, samedi 25 janvier, tu seras Maman ! (Naïve petite chose…)

Autant te dire que cette nuit là, tu fais TOUT sauf te reposer.

Tu harcèles ton amoureux parce que la méthode italienne t’inspire subitement, tu défais et refais ta valise de maternité une bonne demie douzaine de fois, et tu penses… A l’avenir, à tes angoisses, à l’accouchement que tu redoutes tant. Mais l’euphorie te guide, plus que quelques heures… Vous refaites le monde, vous profitez de cette dernière nuit à deux.

L’aube pointe le bout de son nez, à la douche, et départ en métro pour la maternité. C’est quand même sacrément original, ça te fait marrer !

A la maternité…

Cette fois, tu es reçue comme une reine. Tu snobes les demoiselles qui se trémoussent dans la salle d’attente, aujourd’hui c’est toi qui entre au bloc, Na !

On t’explique le déroulement : on va te poser un tampon qui libère des hormones devant faire maturer ton col et déclencher les contractions. Ok ! Toute guillerette, tu alternes entre ELLE et le Tome 4 de Lanfeust de Troy, allongée sur le lit de la salle de travail. Mais il ne se passe rien. On t’apporte un plateau repas, on est aux petits soins pour toi, tout va bien ! L’après-midi, des amis passent te faire coucou, tu es en pleine forme, bien plus qu’eux, hyper angoissés de te voir sauter de joie dans les couloirs de l’hôpital.

Arrive le soir, tu commences à t’inquiéter, pourquoi ne se passe-t-il toujours rien ?

Tu demandes alors à prendre une douche, histoire d’être tranquille si tout s’enchaine. Et là, pendant que tu chantonnes en te tartinant avec délectation de ce super gel douche fruité hors de prix acheté spécialement pour l’occasion, tout à coup, un coup de matraque te perfore le dos, les entrailles, tu tombes à terre, tu pleures, tu cries. Bon, effectivement, les « vraies » contractions que tu avais peur de louper ne passent pas DU TOUT inaperçues. Mais tu sens que quelque chose cloche. C’est étrangement « fort » pour une première contraction… Ca ne ressemble pas à celles que tu as vues dans la salle d’attente (et je ne te parle pas des sitcoms américaines), à ces contractions qui montent, que tu accompagnes en respirant calmement… Non. Là c’est plutôt comme si une barre de fer te percutait à 100km/h par les lombaires.

Retour en salle de travail

Tu ne ris plus du tout, tu ne chantes plus. Les yeux fermés, tu gémis, tu perds pieds, tu ne sais plus qui tu es ni ou tu es. La douleur s’intensifie, les contractions remontent le long de ta colonne vertébrale jusqu’à tes épaules, serrent ton bassin comme un étau, et descendent le long de tes cuisses, jusqu’à tes genoux. Les heures suivantes sont impalpables, hors du temps, une seule pensée t’assaille : douleur. Tu regardes cette fenêtre à 2m de ton lit, et tu te dis que si tu avais une seule once de force en cet instant précis, se serrait pour t’y jeter. Pour que la douleur cesse. Pour que tout soit terminé.

Pendant que tu te tords dans tous les sens, suppliant pour la péridurale ou même une césarienne, ton col, lui reste impassible. Les contractions s’enchainent, irrégulières, toutes les 1, 2, 3 minutes… Tu maudis l’équipe de nuit, et rêve secrètement de retrouver Laëtitia, cette douce sage-femme avec qui tu as passé la journée à blaguer.

Heureusement, elle revient 12h plus tard, allelujah ! Elle te dit qu’on ne pourra te poser la péridurale que si ton col est ouvert d’au moins 1 doigt (Odile, je pense à toi).

Tu n’as plus de cerveau, tu la supplies de t’ouvrir le ventre, d’en finir, maintenant, sans plus attendre. Elle t’ausculte. Fronce les sourcils, te regarde dans les yeux, l’air sombre. Ce regard semble durer un temps infini. Puis elle se décide : « Votre col est ouvert, on va vous poser la péridurale« . Tu sais que c’est faux, tu demandes à tout hasard, elle élude. Mais merci, elle va te sauver la vie.

Encore 2h d’attente, interminables, avant que l’anesthésiste ne soit dispo. Tu passes enfin en salle d’accouchement. Cela fait 27h que tu es arrivée à la maternité. L’anesthésiste entre à son tour. En cet instant, plus de souvenirs, seules les mains de Laëtitia, serrées sur tes pieds, ses yeux plantés droit dans les tiens, ses encouragements « Ne bougez pas, vous allez y arriver ». Quelques minutes encore et le précieux liquide opiacé traverse ta moelle épinière, s’infiltre dans tes neurones, fait vibrer tes axones, et alors, enfin, le soulagement

La péridurale fonctionne

La vie reprend, tu parviens à nouveau à respirer, à penser, tu pleures de joie. Cela fait 48h que tu n’as pas dormi, à cela tu ajoutes 14h de souffrances, pour en arriver là… Autant te dire que la première chose que tu fais, c’est : DORMIR.

Et la magie opère, en 2h à peine, ton col s’ouvre à 8 cm. On ajoute une perfusion d’ocytocine pour amplifier les contractions et assurer le bon déroulement du travail. Tu es dans un semi coma, ponctué de réveils furtifs sous le sourire bienveillant de Laëtitia. Pendant ce temps, ton cher et tendre s’improvise DJ et s’amuse avec la playlist qu’il a préparée pour ce jour tant attendu (tu préfères ça à sa lubie d’immortaliser chaque contraction par une magnifique photographie). Il lance l’album de Janis Joplin, et t’abandonne un moment pour aller fumer.

C’est alors que…

Laetitia arrive, jette un oeil : « Il est temps, il va falloir pousser. Je ne ressors plus d’ici tant que vous n’aurez pas vu votre bébé ».

Nonnnnnnnnnnnn !!! Il est sorti fumer !!! C’est la panique, tu le détestes, elle passe le message, tout le monde s’y met, on le cherche, son portable est éteint (hôpital oblige). Elle tempère environ un quart d’heure, jusqu’à ce qu’il arrive finalement, essoufflé. Il te raconte, très fier de lui, que coincé derrière une porte qui s’est refermée derrière lui, il a dû jouer les Yamakasi pour revenir jusqu’à toi. Tu le maudis, le snobe profondément. Janis lance un langoureux et viscéral Summertime, il va falloir y aller…

Ce moment n’est pas le plus épique, tu subis cet accouchement tant de fois imaginé. Tu ne maitrises rien, tu es essoufflée, sans forces, tu fais ton possible mais rien ne se passe. L’obstétricienne arrive,  chasse Laetitia, que tu aurais tant aimé voir prendre ton enfant dans ses bras pour le hisser jusqu’à toi… Mais les rôles sont ainsi faits…

La poussée est difficile, longue, Laetitia appuie sur ton ventre de toutes ses forces. Puis au final, l’obstétricienne sort les forceps, et tu ressens cette sensation totalement incroyable, comme si ton bébé glissait littéralement au dehors de toi en une fraction de seconde. On te le pose sur le ventre. Il hurle de colère, tu le prends contre toi, lui parle tout doucement… La suite reste à écrire.

Tout ça pour en venir au fait qu’un accouchement déclenché est une véritable épopée.

Pour avoir vécu un accouchement « classique » la seconde fois, je peux te dire que la douleur est amplifiée, au moins 5 ou 6 fois à cause de ces fichues hormones que l’on t’inocule pour accélérer les choses. Avec de la chance, on te pose rapidement la péridurale… Mais si tu as le choix, et que ni ta santé ni celle du bébé n’est remise en question, patiente, laisse faire le temps, fais confiance à ton corps… Ne sois pas trop pressée, ton moment viendra.

J’espère ne pas vous avoir fait trop peur

Car dans la plupart des cas, cela se passe vite et bien ! Chaque accouchement est unique, quels que soient les scénarios échafaudés, on est toujours pris de court, alors mieux vaut ne pas trop extrapoler.

Sur ce, on réécoute Janis et on se détend ! 😉

 

La bise éprouvée, et un excellent mercredi à tous ! (c’est le jour des enfants, tiens, ça pouvait pas mieux tomber)

ymum blog

 

 

Sarah

15 réflexions au sujet de « THE accouchement déclenché. Oui Madame, il est temps, il va falloir pousser. »

  1. Haaaa, mais j’adore cet article! et j’adoooooore ton humour également! J’aime les accouchements qui se finissent bien (pas comme le mien qui a été un remake de Baby Blood). Tu m’as tenue en haleine, coquine! Je reviendrai par là, c’est sûr!

    1. Haha !!! Maître dans l’art du suspens… Et attends, un de ces jours je m’attaquerai au 2ème accouchement ! Merci beaucoup de m’avoir lue en tous cas, et à très bientôt ! (je continue à te lire avec assiduité tu ne pourras pas échapper à mes commentaires mouhahaha) !

  2. Hello!
    Perso, pour mon premier, j’ai opté pour le combo ‘accouchement déclenché + travail de plus de 30h + césarienne en urgence’. Je déconseille, c’est frustrant, douloureux et fatigant.
    Pour ma seconde, il était hors de question de revivre ça. Donc changement de gyné, préparation et magnifique accouchement par voie basse en moins de 5 heures 🙂

    1. Je suis heureuse de voir que tu as pu vivre un second accouchement plus en accord avec toi même ! 🙂 Encore une fois, un accouchement déclenché qui finit en césarienne… Je n’ai plus les Stats en tête mais si quelqu’un les retrouve je suis curieuse de les lire !
      Bravo à toi en tous cas !

      1. Ce site donne quelques stats http://www.cesarine.org/avant/declenchement/#4
        Et c’est bien une réalité que les contractions sont beaucoup plus violentes déclenchées, vues qu’on ne déclenche pas sur un utérus cicatriciel, car le risque de rupture utérine est trop important. J’en parlais hier avec ma sage-femme qui me prépare à l’accouchement, et les contractions démarrent à peu près comme celles que l’on a vers 8 cm lors d’un accouchement normal. Sauf que le corps et le cerveau n’ont pas mis en place tous les systèmes contre la douleur…
        En tout cas, aujourd’hui, je sensibilise vraiment les futures mamans à refuser le déclenchement sauf en cas de nécessité vitale pour la mère ou l’enfant. Et le décollement et l’acupuncture m’ont permis de lancer le travail pour le deuxième: il existe d’autres méthodes qui fonctionnent !

      2. Merci beaucoup Adamantine ! J’étais effectivement passée sur ce site (lors d’une insomnie pré-accouchement), c’est une mine d’information que j’avais oublié depuis.
        C’est marrant que tu mentionnes l’intensité équivalente des contractions à 8cm, c’est à peu près ce que j’ai ressenti pour ma deuxième. On m’a justement fait la péri aux alentours des 8cm et la douleur était à peu près équivalente à ma première contraction déclenchée, mais comme je savais qu’il ne me restait que quelques dizaines de minutes, j’étais beaucoup plus sereine et tout était bien plus supportable (il faut dire que le travail avait commencé 4 jours plus tôt, j’avais donc eu le temps de « monter » et accompagner la douleur).
        Donc oui, il faut le dire, le partager, car ce tabou m’exaspère.
        Et franchement, nous laisser souffrir 14h (ou plus pour certaines) avec une douleur équivalente à celle de l’expulsion, je ne suis pas convaincue que ce soit une solution. Ou en tous cas un excellent moyen de contraction cela dit !!!

  3. A peu près le même récit que toi… Moi aussi je me serais jetée par la fenêtre s’il y en avait eu une dans la salle. Et en plus pour finir sur une césarienne au bout de 19h de torture … euh travail, parce qu’un accouchement déclenché finit beaucoup plus souvent par une césarienne (mais tout ça on ne t’en parle pas à la préparation à l’accouchement…).
    Pour avoir fait naître le 2ème « naturellement », je peux l’affirmer haut et fort, on est des héroïnes !
    Des bisous

    1. Et le pire, c’est qu’on recommence…
      Je trouve qu’effectivement, nous ne sommes pas du tout informées sur les conséquences d’un accouchement déclenché. On nous le présente comme un coup de pouce, alors que c’est une pratique quasiment inhumaine. Il manque clairement de la transparence à ce sujet, d’où ce témoignage, il faut en parler, dire ce que c’est, afin que celles qui seraient tentées par un « déclenchement de convenance » (l’angoisse cette expression) mesurent les risques encourus (bébé en bradycardie à cause de la puissance des contractions, prévalence des césariennes, forceps, etc.). Ce dispositif doit rester un dispositif d’urgence. Je t’avoue que pour ma deuxième, c’était ce qui m’obsédait le plus, je ne voulais pas revivre ça.
      J’espère que cette fois ci tout se passera au mieux pour toi !

  4. Ah ah vous voulez un whisky non juste un doigt (on a les mêmes références ????????). Bon tu as eu un sacré accouchement…je confirme en effet que les premiers accouchement ne durent pas 8heures sauf celui de Picou ????. Le mien a duré 27h Avec un faux travail la veille mais sans déclenchement ! En tout cas en te lisant on s’y croirait.

    1. Il faut dire que culturellement, c’est LA BASE 😉 ! Merci à Odile !
      Et sinon… Oui, oui, le travail de 8h en faisant des poses de Yoga Vinyasa entre chaque contraction, on y croit (ou alors pour le 12ème accouchement, qui sait…) !!!

  5. Waow! Quelle expérience! Respect…
    Mon 1er était idéal, 8h de travail au total, perte des eaux avec aucune contraction ressentie avant, j’ai ressenti les contractions à partir d’une heure après, de plus en plus fortes mais en ayant une péri bien dosée 2-3 h après. Idéal, au top.
    2ème un peu plus rude – maternité débordée, j’ai eu beau réclamer le temps qu’ils soient dispos pour envisager de me poser la péri, c’était trop tard, j’ai accouché 5mn après en panique et en urgence, avec cordon autour du cou, gaz hilarant et papa mis à contribution! un peu rock’n’roll mais bien plus rapide!
    tu as mon respect éternel!

    1. Donc c’est toi, la fameuse légende qui accouche en quelques heures de son premier bébé ! 😀 Félicitations à toi aussi, ça a dû être quelque chose la deuxième fois… En fait, dès que je croise une maman, je sais que nous sommes toutes passées par là, et je me dis que nous sommes quand même de sacrées héroïnes du quotidien (moment self promotion!)

  6. Hé ben franchement c’est du lourd ton accouchement! Bravo! J’ai été déclenché pour le premier et crois-moi, je l’ai faite la péridurale.. Je m’étais renseigné sur le net et les contractions ne sont pas naturelles donc plus douloureuses.. Un bel article qui tiens en haleine! Bisous :*

    1. Oui, avec un accouchement déclenché, impossible de ne pas faire la péridurale je crois… Quoi que, peut-être quelqu’un l’a-t-il tenté ? Je n’ose même pas imaginer !

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