Tadaaaaaaa ! Vous me le concéderez : ce titre, il envoie du lourd, du très lourd même, du steak, pour ne pas dire du pâté. Il est remarquablement bien construit, savamment décliné à la sauce réseaux sociaux, il a tout pour créer le buzz, je me vois même déjà invitée sur France Cu…
Vous n’en attendiez pas moins de moi ? Je le sais.
C’est pourquoi je m’astreins à un régime de publication soutenu et exigeant, afin de ne pas vous décevoir, et continuer à traiter des sujets hautement googeulisables, et non moins instagrammables. Du grand, du très grand Boots, en somme.
Je vous en parlais déjà naguère, bloguer, hormis le fait de nous offrir une place pour soumettre à la face du monde notre passionnant avis sur chaque évènement, tout en étalant notre puissant don pour le maniement des mots et de la grammaire grevissoise, bloguer, donc, apporte énormément de choses. N’en déplaise aux tatillons du lexique, chose a ici une valeur noble, celle que lui ont conférée nos chaleureux médias. Ce terme attise la convoitise, titille la curiosité, suscite l’intérêt, sans pour autant trop en dévoiler : une aguicheuse bien affublée, un Oscar Wilde bien éhonté, lecteur, qui te trouble et t’émoustille, avoue-le…
Soit, mais où en étions nous, pauvres mécréants du clavier ? Nous parlions d’un titre vous amenant à lire cet article racoleur….
Alors en toute modestie, parce qu’il est de bon ton de toujours préciser que chaque mot déblatéré sur la toile ne reflète (et je m’agenouille pour vous montrer ma bienséance) que (et seulement que) mon humble et modique point de vue. Et c’est donc armée de toute la pudeur dont je suis capable, de toute la retenue et la simplicité qui me caractérise, que je m’en vais vous dévoiler ces deux fabuleuses choses que j’ai apprises lorsque je me suis mise à bloguer.
La patience est le maître mot
Ou s’il ne l’est pas, peu s’en faut. Car quiconque commence à flirter d’un peu trop près avec son ordinateur, se rend très vite compte que la fidélité à toute épreuve n’est pas son objet de prédilection. Il s’agit même là d’un dur combat à mener, parfois épique, parfois sanglant. Qui nous amène à penser avec la plus intense empathie au fameux service informatique, qu’il soit du rectorat, de la boite, de la mairie, ou que sais-je encore… Car force est de constater que nous ne pensons que trop peu à ces sombres héros du quotidien, qui vous distribuent un ticket, qui oeuvrent en silence et sans reconnaissance, pour que nous ne nous perdions pas dans des lymbes binaires profondes et sans fin, qui se battent corps et âme pour notre survie mentale. Ces femmes, ces hommes, qui eux connaissent, mesurent, pratiquent la grande vérité numéro 1 :
En cas de problème avec votre ordinateur, éteignez-le et rallumez le.
Un grand merci à Lau pour la découverte de cette poignante vidéo.
Alors j’espère que vous réserverez un hommage à votre SAV informatique, la prochaine fois que vous leur soumettrez le précieux ticket.
Mais continuons, s’il ne vous déplait.
L’herbe est toujours plus verte ailleurs
Il arrive cependant, que malgré votre profonde confiance en Frédérique du bureau 756, la démarche ne résolve pas votre problème. Vous planchez des heures dessus. Vous perdez alors quelques cheveux, quelques centimètres carrés d’estomac, vos yeux s’épuisent, votre coeur se tend, vos mains se crispent, vos traits se creusent. Et rien ne se passe.
Le néant semble prêt à vous engloutir. Lorsque la seconde grande vérité émerge.
Essayez avec un autre navigateur
Et là, vous pourrez me remercier. Je viens de vous sauver in extremis de nombreuses futures heures d’errance informatique, de quelques ulcères, d’un burnout imminent.
Car avec ces deux préceptes, vous résoudrez à peu près toutes les pannes de votre cher et douce bécane, qu’elle soit plutôt Bill ou plutôt Steve, peu importe. Vous ne serez plus jamais seul. Jamais.
Et pour finir ce grandiloquent et Ô combien pédagogique billet je vous dirai au revoir, et vous laisserai entre les mains de la plus charmante et enthousiaste des demoiselles.
Bonne soirée à tous, gardez votre verve mais surtout, faites en bon usage.
J’étais curieuse de découvrir ce que tu aurais pu apprendre en bloguant, ces 2 choses essentielles, comme tu disais dans ton titre. Et ô surprise en te lisant. Mais j’ai beaucoup ri, tu ne te prends pas au sérieux et j’adore !
Hahaha figure-toi que cet article a été très peu lu, à cause de son titre je pense 😀 ! Mais j’assume ! Je suis une blogueuse en carton et je le vis très bien héhé ! Merci pour ton petit passage par ici, bises
Je t’avoue que je me demandais bien ce que tu avais appris ne bloguant et j’ai lu ton article 🙂
Tu manies bien les mots et cet article est un ovni dans la blogosphère ah ah !
bises
Aaaaaahhhhh ce teasing de dingue hein ! 😀 ! Merci beaucoup Clarisse, Bises 😉
Et sinon t’as fumé quoi avant d’écrire ça :-D))) Excellent en tout cas ! Pour la défense des services infos il y a aussi parfois des perles (Ah, il fallait brancher la prise ?! / Non quand je parle du dossier sur votre bureau, je ne parle pas du tas de papier posé à côté de votre ordi …) et ce ne sont pas toujours des papis à qui il faut expliquer ça … 😛
Non mais c’est génial, j’ai l’impression de retrouver l’ambiance bureaucrate hahaha ! Il doit bien avoir des blogs de geeks racontant les perles de néophytes de notre espèce ! 😀
Effectivement, ça envoie du lourd, tu vas être en tête de référencement Google direct avec cette bombe! 😀
J’y travaille d’arrache pied comme tu te le vois 😉 !
Encore un article à la hauteur de ta suprême grandeur.. Tu es une prêtresse des mots <3.
Hahaha en tous ça je me suis bien amusée à l’écrire ;-). Merci beaucoup !
Ovation au service informatique de l’EN ! Mais que je suis bien à ma place et surtout qu’il garde la leur, je n’en voudrais pour rien au monde.
Effectivement, Nous sommes en phase de sujet 😀
WonderMum 2.0 en action !
Je ne me suis toujours pas mise à boire… mais dès que ça arrive, je te fais signe, promis !