La grande question du sevrage nocturne… Et de la régression !

Un enfant dort dans son lit la nuit : doit on lui donner le biberon s'il se réveille ?

Sur le long chemin de la parentalité, on doute souvent bien plus que l’on apprend. Les principes s’étiolent au fil du temps, et force est de constater qu’ils sont de moins en moins ancrés au fur et à mesure qu’augmente le nombre d’enfants.

Il est certains horaires où nos croyances et nos préjugés se font encore plus discrets, notamment pendant ces heures perdues au coeur de la nuit, où le corps prend le relai sur l’esprit.

Alors entre 23h et 4h : feed or not to feed ? Là est la question…

Le fameux biberon ou tétée de nuit

Souffrance aiguë du jeune parent, les réveils nocturnes se suivent (et se ressemblent) au long des premières semaines de vie, des premiers mois, pour ne pas dire des premières années. On prend notre mal en patience, on trébuche, on tâtonne, en espérant chaque jour que le lendemain apportera son lot manquant d’heures de sommeil. On câline, on berce, on nourrit, on apaise, on endort… Et on se lève à nouveau avant même de s’être soi-même assoupi.

Jusqu’au moment où la nuit défile, et où l’on réalise que la porte de notre chambre fermée notre enfant dort beaucoup mieux. Il se réveille encore un peu, un cauchemar, un doudou facétieux, mais notre aide se fait plus modeste, l’interlude s’éternise un peu moins. Il arrive même que l’on entende un souffle, un bruit, et que le calme nous revienne aussitôt. Étonnant, voir déstabilisant les premières fois. On attend le cri, le mot, le sanglot qui suivra, mais qui finalement ne vient pas. Et notre corps lourd et fatigué réapprend peu à peu à se reposer.

Les rechutes lactées

Et il y a des moments où sans que l’on puisse vraiment se l’expliquer, tout se chamboule à nouveau. Un mauvais virus, un retour de vacances, un déménagement, ou même rien de spécial… Un besoin, une peur, un câlin, un réconfort. Et on se demande si l’on fait bien, mais les pleurs s’intensifient, menaçant de réveiller l’intégralité du quartier. Alors on offre du lait. À minuit, 2h, 4h07 ou même 5h12.

Après tout, à qui cela nuit-il réellement ?

Le regard des autres ou nos propres convictions ?

Passé le premier moment de soulagement auditif, un mal-être s’insinue : et s’il recommençait à réclamer chaque nuit ? Et s’il faisait une régression ? Et si j’entretenais son caprice en lui donnant un biberon ?

Mais ces questions, sont-elles les nôtres ou celles de notre entourage ? Ces questions nous viendraient-elles aussi spontanément à l’esprit dans une société où un maternage plus proximal serait la norme ?

Ces questions nous seraient-elles venues, ne serait ce que 80 ou 50 ans auparavant, lorsque les familles au sens élargi partageaient leur toit, leurs sommeils, que plusieurs générations s’entremêlaient ? Car la famille nucléaire et esseulée dans son cocon telle que nous la connaissons aujourd’hui n’est finalement qu’une récente transition. De parole de grand-mère, il n’était pas rare à la naissance d’un enfant de vivre tous ensemble, de confier le nouveau-né à une aïeule qui berçait rythmiquement le landau tandis que la jeune mère se reposait. Depuis combien de générations nous complaisons nous dans un foyer familialement démembré ? Est-ce que partager un quotidien plus communautaire et plus soutenant aurait fait de nous des êtres humains plus traumatisés ou névrosés que nous ne le sommes déjà ?

La confiance en eux, la confiance en soi

Je pense pouvoir dire que depuis que je suis moi-même parent, mes principes se sont (presque) tous envolés. On oublie les batailles perdues d’avance, on choisit ses combats. Et le principal combat résidant dans la survie de mon enfant, certains dogmes sur une soit-disant autonomisation précoce ne m’on pas entièrement convaincue.

En devenant mère, j’ai avant tout appris à écouter mon instinct, à observer mon enfant, à me demander si la réponse que je lui apportais correspondait :

  • à un besoin de sa part
  • à un besoin de la mienne
  • à une réponse stéréotypée que je croyais communément attendue.

J’ai constaté que finalement, si l’on prend le temps de leur faire confiance, de se faire confiance, on retrouve un peu l’essence de notre animalité, celle qui nous guide, celle qui nous donne les réponses sans que l’on ait à trop cérébraliser. Et au final, ce sont dans ces moments où l’on est honnête avec soi, et donc honnête avec eux, que les situations les plus complexes trouvent une issue déculpabilisante, quelle que soit la forme qu’elle revêtira. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous sommes, et nous faisons.

Alors la réponse à la grande question ? Biberon de nuit ou non ?

Alors oui, un grand oui, un oui déculpabilisant et optimiste à fond ! Ce n’est pas parce que cette nuit, cette semaine, ma fille me réclame du lait deux fois par nuit qu’elle le fera encore demain, ou même le mois prochain.

Ce n’est pas parce que cette nuit, ton fils appelle au secours pour la neuvième fois qu’il restera toute sa vie un individu totalement dépendant de toi.

Ce n’est pas parce qu’un soir, après une attaque fulgurante du dragon caché sous le lit, nous dormons pelotonnés sous la couette, que notre enfant réitérera l’expérience à tout bout de chant.

Et puis soyons honnête, connait-on réellement un enfant de 12 ans qui ne s’endormirait que dans les bras de ses parents ? Et quand bien même, cela serait-il réellement nuisible, ou grave, pour qui que ce soit ?

Alors lâchons prise, acceptons leur peurs, donnons leur l’attention et la douceur dont ils ont besoin, et offrons leur le luxe de croire que l’autre peut-être bienveillant. Ils n’en grandiront que plus sereinement !

Ce billet parentalité inattendu vous a été généreusement offert par la compagnie des nuits pourries !

37 réflexions au sujet de « La grande question du sevrage nocturne… Et de la régression ! »

  1. Moi ma fille a bientôt 3 ans mais elle c’est depuis bébé , elle 2 a 3 biberon par nuit entre 23h 6h. Et je ne sais comment faire pour l’arrêter.

  2. Quel super article lu à 1h40 du matin …
    Oui oui il est tard, mais bon c’est ainsi.
    Mon grand qui a bientot 19mois faisait ses nuits depuis qu’il a 1an.
    Et là 2 gros changements dans sa petite vie, un déménagement + un petit frère…
    Les nuits sont plus les mêmes.
    On est passé de nuits paisibles à nuits très longues…
    Avec ma femme, on pensait à un caprice de sa part, car il était  » sevré  » de la nuit mais là il se réveille et SEUL un biberon peut le calmer et l’aider à retrouver le sommeil…( et le notre autant l’avouer )
    Mais mon état d’ame de papa poule me disait :  » est ce que je fais bien de lui redonner ce bibi de nuit ??  » Ma femme me disant de le laisser pleurer pour pas l’habituer… on a tenté.. rien a faire 1 h a pleurer, mes nerfs craquent et tant pis si je contredit mon épouse mais je me lève pour ce fameux bibi magique qui rendort mon ainée….
    Ton article me rassure sur le fait que oui, c’est pas toute les nuits.. ( 2 sur 3 en général )
    Donc maintenant je vais continuer et plus me poser la question de  » est ce qu’il fait un caprice ou pas..  »
    Il en a besoin, je lui donne, il se rendort.. pas grave si on perd 10 min dans notre nuit si il se rendort.
    Merci pour ce témoignage, espérons que le second soit plus facile ^^
    Un papa qui a des cernes aussi mais pas trop 😀

    1. Merci pour ton message, c’est chouette de voir un papa commenter par ici car c’est assez rare il faut l’admettre ;). Effectivement, se faire confiance et souvent, tout rentre dans l’ordre… Ma plus jeune, celle qui a le plus de problèmes de sommeil a parfois des rechutes à plus de 4 ans. Alors on ne donne plus de lait à son âge, mais on installe parfois pour une nuit ou 2 un matelas au pied de notre lit. Elle sais qu’en cas de cauchemar, elle peut se réfugier là… A la condition de ne pas nous parler haha ! Et souvent, rien que le fait de savoir qu’elle a cette possibilité, elle n’en éprouve pas le besoin. Courage à vous en tous cas, le passage à la vie à 4 est vraiment une grande étape, chacun doit trouver sa place, et cela demande parfois de la patience et du temps.
      Et courage également pour les cernes, moi je n’ai pas encore trouvé le remède miracle ! 😉

    2. Bonjour à tous,
      Je viens de tomber sur cet article,et quelle joie de voir que je ne suis pas la seule à passer des nuits épuisantes!!!
      Alors je suis maman de 3 enfants,et notre petit dernier malgré qu’il soit super et adorable ne fait toujours pas ses nuits à 11 mois!
      Alors nous sommes passé par plusieurs phases,énormément de réveils avec pleurs à devoir lui remettre sa suce,sa musique,parfois 10 fois la nuit,à un ou 2 réveils pour boire ou manger.Mais depuis sa naissance on peut compter ses nuits sans réveils sur les doigts d’une main!Donc autant dire qu’on a pas encore connu le bonheur des nuits normales pour de 6-7 heures de suite (sans être trop exigents).
      Autant vous dire qu’à ce stade nous avons tout essayé,chiropracteur,ostéo,kinésiologue,magnétiseur,homéopathie…rien y fait!Je n’ai jamais fait ça pour mes 2 autres enfants!Après je suis consciente que la fatigue n’est plus la même lorsque l’on a un enfant ou plusieurs…
      Mais à 11 mois cela commence à faire long.Il y avait déja eu des réveils plus jeune ou nous ne cédions plus à lui donner à manger,mais de l’eau.Monsieur râlait,mais finissait par ce rendormir.Non sans mal,car c’était au bout d’1h ou 2.Mais depuis quelques temps il se met à « manger  » la nuit.Alors coté facilité pour moi,j’avoue que j’ai cédé car je me suis rendue compte qu’il buvait son bib,je le changeais et il se rendormait ( en 30-45min c’était plié) et je pouvais moi aussi me rendormir.Avant c’était entre 4 et 5h du matin,et bien-sûr il ne voulait pas de bib le matin avant le départ pour la crèche.Mais depuis le changement d’heure et une pleine lune en prime,il prend l’habitude de 2h-2h30.Nous avons commencé par donné de l’eau,qu’il boit,mais au bout d’un moment il pousse le biberon et demande clairement son lait!Alors pour tout vous dire,ce qui m’a fait céder au biberon de lait,est le fait qu’il ait enchainé 2 bronchiolites en quelques mois,et n’est pas très gros sur la courbe de poids,alors moins mauvaise conscience,même si je sais qu’il ne devrait pas manger la nuit et qu’il est largement capable de tenir car il l’a fait souvent.Et je précise que c’est un très bon mangeur,et qu’il dort aussi très bien en journée.Autant dire que s’il dormait la nuit ce serait un bébé parfait.
      Mais la fatigue étant là,je commence vraiment à puiser dans mes réserves,et avec les journées de travail…ça fait long.J’ai peur qu’il prenne cette habitude de manger et surtout de s’habituer à passer ce moment de la nuit avec moi.Alors comme certain nous n’avons jamais connu de nuits mais nous aimerions tellement que ça arrive enfin.Et le pire c’est qu’on a pas connu ça avec nos 2 autres.Mon mari prend la relève de temps en temps,mais rarement,je m’épate et l’épate lui aussi de tenir le coup.
      Voilà je suis encore à la recherche de solutions…et si je suis suffisamment forte je vais tenter cette nuit de lui donner que de l’eau!Ou proposer un biberon plus petit ou avec moins de dose de lait comme j’ai pu lire.
      Bon courage à tous

  3. 2 ans après le dernier commentaire, un grand merci à toi et à toutes pour vos partages. A presque 2 ans, un bib a 4h du mat nous coupe nos nuits mais nous les sauvent aussi. Son grand frère était pareil et dort tellement bien aujourd’hui et sans caries ????????. Le secret c’est que ça ne dur (presque) jamais longtemps et qu’il faut se préserver soi-même avant de sombrer. L’image du masque à oxygène dans l’avion est parfaite. Je vais quand même essayer de convaincre ce têtu. Belles nuits mouvementées à toutes !

    1. Hello, et merci pour ton commentaire sur ce blog un peu abandonné (je plaide coupable 😉 ). J’espère que tu arrives à trouver l’équilibre, ici on connait des rechutes mais au fil des années, ce qui ressort de tout cela, c’est qu’en se faisant confiance on trouve toujours la meilleure solution pour nous ! Courage aussi, et belles nuits :).

  4. Merci pour cet article !
    Je n’ai jamais voulu arrêter le biberon de la nuit avant qu’elle soit en âge de bien comprendre ce qu’on lui dit ! Je ne comprends pas qu’on puisse retirer le biberon de la nuit d’un bébé qui le réclame à pleins poumons parce que bébé a 6 mois…. je n y vois aucune logique naturelle ou bénéfique… (sauf épuisement parental).
    À 2 ans et un mois, j’ai fini par accepter de tenter l expérience sur demande répétée du papa exténué. On a surfé sur le fait qu’elle était dans une période où elle valorisait ce qui était pour les « grandes ». On lui a expliqué que les grands ne prenaient plus de biberon la nuit. La 1ère nuit,miracle, pas de biberon. On a fait la chanson de la réussite. Mais les nuits suivantes il a fallu accepter quelques petites colères…. le papa ne voulait pas céder, ça m a énervée. J’ai profité qu’elle ne finissait pas ses biberons le soir pour les laisser près de son lit et lui donner en douce. Une nuit sans papa elle a eu un vrai biberon. Mais en fait seuls 30 ml lui suffisaient pour se rendormir. Après quelques nuits, et comme je tentais toujours de lui rappeler qu’on arrêtait le biberon de la nuit , elle a fini par arrêter de réclamer (elle continue cependant de nous rejoindre dans le lit en milieu/fin de nuit mais c’est une autre histoire). En cas de petite rechute, je donnais la fin du biberon du soir (tant pis pour les normes sanitaires). Maintenant elle n en réclame plus ! (2ans 5mois). On lui donne le bib du matin si elle réclame à partir de 5h50 car on sait qu’elle dormira jusqu’à plus tard ensuite (ça reste exceptionnel). Je trouve qu’on en demande trop à nos enfants. Parfois à 23h je me fais un petits déjeuner parceque j’ai faim…. pourquoi pas eux ?!
    Ps : quand elle était bien plus jeune, à cause de la pédiatre anti bib de nuit, j’ai testé une technique qui a fonctionné quelques semaines pas pour arrêter le bib mais pour limiter les quantités quotidiennes ingérées : toutes les 2 nuits 1 cuillère de poudre en moins pour la même quantité d eau . Je crois même qu’elle avait arrêté de vouloir le bib nocturne quelques jours !
    A noter qu’un grand bébé mange plus ! Ne culpabilisez pas si bébé mange « bcp « !!!

    1. Je me reconnais vraiment dans ton témoignage ! Laissons leur le temps (et le droit) d’être des bébés, des enfants en construction ! Tant qu’il n’y a aucun problème de santé sous-jacent, pourquoi les priver d’un peu de réconfort ? D’autant que vraiment, j’ai toujours remarqué que ces besoins disparaissaient quand la période était plus favorable. Je pense qu’en lâchant prise sur les préjugés et les stéréotypes éducatifs, on s’épargne beaucoup de stress (et de culpabilisation).
      Merci pour ton témoignage 🙂

  5. En grand soulagement en voyant ton article. C’est vrai que en tant que jeune mère des fois on marche à l’aveugle… Moi ce n’est pas le problème du bib la nuit car je sais que ma fille se réglera toute seule comme une grande fille comme dirait son père… Moi c’est plus l. Histoire de  » est ce quelle va enfin dormir dans sa chambre ? Est ce mal de la faire dormir avec nous ? Est ce que je vais dormir enfin ?  » et quand l’on entend les uns et les autres à nous dire que cela il ne faut pas le faire et d’autre si… Et les parents ou grand parent qui nous disent qu’il faut les laisser pleurer ou pas de bib dans la nuit…
    C’est vrai que ça nous monte à la tête et après on réalise que on fait comme on veut tout de même… Notre instinct nous dit et nous dira quoi faire à tout moment.
    Comme dirait ma sage femme
    Nous sommes des mammifères nos instincts prennent notre dessus sur nous. Mais en tout cas merci pour cet articles ça nous détent nous rends moi stressé…

    1. hello Lucie 🙂
      Et désolée pour la réponse tardive, je ne suis pas très assidue sur le blog en ce moment haha !
      Je suis heureuse que cet article ait pu te rassurer, et peut-être rassurer d’autres personnes. Pour ma part, j’ai tjr essayé de faire au feeling, et ça marche plutôt bien. Ma première fille a fait ses nuits à 6 semaines, ma seconde à plus de 2 ans et demi, pas de recette miracle en fait… Alors je me dis que nous avons bien fait de la prendre avec nous toutes ces fois où elle se réveillait, 1, 2, 3 fois ou plus chaque nuit, car lorsqu’elle a été prête, elle n’a jamais fait de « caprice » ou essayé de « profiter ». Elle état juste enfin prête (mais 2 ans et demi c’est très long haha !).
      Aller courage, on fait toutes comme on peut, et c’est déjà beaucoup :).

  6. Je fais partie de celles qui jugent qu’à partir du moment où bébé fait ses nuits, on ne lui redonne pas de bib / sein. J’aurais trop peur qu’il en prenne l’habitude ! Je ne sais pas si c’est la cause ou la conséquence, en tout cas je n’ai jamais eu de longues périodes d’insomnie !

    1. « De celles qui jugent », mince alors 😉 !
      Je ne pense pas que le risque de prendre de bonnes ou mauvaises habitudes soit très important, mais évidemment cela dépend de chaque enfant ! De mon expérience, quand mes filles expriment un besoin (ou une envie, mais chercher à savoir s’il s’agit de l’un ou de l’autre est-il vraiment productif 🙂 ?), cela ne dure que… Le moment où elles ressentent ce besoin/envie. Et dès que la phase est passée, tout roule ! Un peu comme nous en tant qu’adultes cela dit… Parfois nous sommes fatigués un soir, et nous avons envie de dîner de plaid et de chocolat, mais est-ce pour autant que nous le referons tous les soirs ? Rien n’est certain ;).
      En tous cas, c’est top d’avoir des enfants dormeurs, moi j’en ai eu une sur 2, la loterie a été clémente haha ! Bises et merci d’être passée par ici.

  7. Mon plus petit se réveille toujours la nuit à 21 mois TT Je devrai peut être lui filer un bib’ la prochaine fois…ah non, lui il n’en veut plus en journée non plus. Du coup, autre question, quand arrêter le lait?
    Mais je vais peut-être li filer un sandwich, on sait jamais, sur un malentendu.
    Et sinon, quand est-ce qu’on dort?

    1. Quand est-ce qu’on dort ? Quand on sera morts haha ! Juste pour l’histoire, mon ainée a refusé le lait vers 1 an, puis finalement grosse rechute vers 2 ans, et elle kiffe hehe ! Pas de règles, pas de norme, ils ont leurs goûts et leurs humeurs comme nous je crois… Bises et courage !

  8. Hello ! Je suis tombée sur ton article en croyant lire quelque chose sur le sevrage (je suis en pleine hésitation en ce moment pour ma petite fille de 1 an). Eh bien, ce n’est pas le sujet, mais c’est une bonne surprise : cet article est très réconfortant en cette semaine marquée par les nuits pourries et les nombreux réveils… alors merci 🙂 je vais continuer à me rendormir en allaitant mon enfant malade dans mon lit, et attendre de réduire un peu ma dette de sommeil avant de repenser à mes plans de sevrage !

  9. La conclusion m’a fait beaucoup rire en tout cas 😉 . J’avoue que ce qui me retient au niveau des biberons de nuit c’est que mon dernier adore jouer avec ses biberons après la tétée. Impossible de lui retirer. Et là j’ai un peu peur pour ses dents. En fait rien à voir avec le principe du truc 😉

    1. Effectivement s’il le garde comme « doudou à tétouiller » toute la nuit, ce n’est peut-être pas l’idéal… Difficile de trouver l’équilibre entre bienveillance et le moment où l’on doit également leur retirer ce qui les rassure, pour leur bien !

      1. Bonjour à toutes! Les postes dates déjà un peu mais j’ai besoin de réconfort et surtout savoir si je dois continuer comme je le fais! Mon fils vient d’avoir 2 ans et depuis quelques semaines me réclame à nouveau un bibi entre 4h30 et 6h, bon le 6h pas de soucis mêle si c’est un peu tôt du coup je le remet un peu au dodo ensuite( le temps de me préparer pour le boulot) mais ceux d’avant ? J’ai essayé la manière stricte en lui expliquant que ce n’est pas l’heure et lui proposer de l’eau puis quitter sa chambre mais là c’est des pleurs super fort et intense, son grand frère dort en face de sa chambre, le pauvre… du coup j’attend un peu mais rien y fait, il se taira à la condition de enfiler son bibiiiii! Que me conseillez vous? De lutter quitte à réveiller tout le quartier et qu’il soit naze a 7h moment du levé pour aller à la crèche ou simplement lui donner câlin et rédodo et du coup retour au calme? Suis perdu j’avoue écouter des avis d’autres maman et j’ai l’impression de faire n’importe quoi du coup… j’espère que mon commentaire n’est pas trop tardif pour avoir un conseil réconfortant ????

      2. Bonjour, et tout d’abord désolée pour le temps de réponse… Bon, je ne suis pas pédiatre, et je pense que dans un premier temps c’est votre médecin qui pourra vous donner les éléments de « santé » liés à son propre développement et ses besoins nutritionnels. Après, et à titre strictement personnel, il m’arrive encore de donner un biberon ponctuel à ma fille (de 3 ans et demi) quand elle en éprouve le besoin. Je remarque souvent qu’elle réclame lors d’un épisode de fatigue, une petite maladie, un changement dans nos habitudes comme un départ en vacances ou des invités à la maison… Ou simplement une dispute avec une camarade d’école. Et le plus souvent, même si les phases paraissent s’éterniser sur plusieurs jours ou semaines, tout rentre dans l’ordre quand elle se sent à nouveau prête :).
        J’ai appris à lâcher du lest avec le temps, à ne plus avoir de principes et à me fier à mon bon sens et à son ressenti (quand il n’y a pas de problème médical sous-jacent évidemment).
        Par exemple, la semaine dernière, elle refusait de s’alimenter, et réclamait 5 biberons par jour (dont tard le soir ou très tôt le matin). Je ne sais pas pourquoi elle a ressenti ce besoin, mais au bout de quelques jours tout est rentré dans l’ordre, et elle s’est remise à dormir de façon apaisée.
        J’espere vous rassurer, et en tous cas vous aider à déculpabiliser en vous disant qu’il n’ya pas de recette miracle : faites du mieux que vous pouvez, en fonction de votre fatigue et votre patience, car pour prendre soin de votre enfant, il faut d’abord que vous soyez vous-même reposée :).
        Et sachez qu’aucune autre mère que vous ne sait ce qui est bon pour vous et votre enfant : vous ne faites pas n’importe quoi, vous faites ce que vous pouvez, avec amour, et c’est déjà beaucoup !
        Courage,
        Sarah

  10. Tellement vrai et bienveillant envers les parents. J’ai l’impression que notre génération, en faisant des enfants par choix (le plus souvent), par désir fou même parfois, doit faire face à une pression démesurée. Une sorte de retour en force de l’image de « labonne mère mère », des « bons gestes ». Sous prétextes de ne plus être soumis aux mêmes diktats que nos mamans ou nos aïeuls, nous avons créé nos propres préceptes, que nous intériorisons et qui parfois, sont si invisibles qu’ils nous poussent à nous entêter dans des choix que l’on croit de bon sens.
    Alors que le bon sens est toujours d’observer son enfant.
    De se répéter qu’un parent épanoui, ou qui lâche prise, fera un enfant sécure et donc, bientôt autonome.
    Quelle aventure :))))

  11. Pour moi l’élément le plus difficile dans la parentalité c’est ce manque de sommeil. Pour mon ainée et la 3ème j’ai eu la chance d’avoir des bébés faciles et qui dormaient beaucoup. Mais les 2 autres……. c’était dur. La seule chose qui les apaisait c’était le sein. Rien d’autre. J’ai donc passé de nombreuses nuits tétées en cododo pour réussir à me reposer un peu et ne pas sombrer pendant la journée avec les autres. Et maintenant ils ont tous entre 8 et 3 ans et dorment dans leur lit, toute la nuit sans soucis! Merci pour ce bel article déculpabilisant .

  12. La pédiatre de notre fille de 9 mois nous a lourdement conseillé de ne plus donner de lait avant le coucher à cause du « syndrome du biberon de lait » qui provoquerait des carries. Autant dire que le biberon de lait pour calmer bébé la nuit est inacceptable pour elle!!
    Je la trouve un peu rigide la dessus mais nous avons décidé d’écouter ses conseils. Nous passons donc 30 à 90 minutes au lieu de 5 minutes tous les soirs à côté du lit de notre petite pour accompagner le sommeil en douceur sans ce biberon de lait magique. Les rares nuits où elle se réveille nous nous prenons la tête pour la rendormir. Eh oui, quand nous mettons 90 minutes à l’endormir, nous n’avons aucune envie d’y retourner. Nos répertoires de chansons sont vus et revus, nous avons raconté tous les détails de la journée à venir et même de l’année qui vient de s’écouler, nous ne supportons plus le son des boîtes à musique ni celui des jolis amis en peluches…Bref, après les réveils nocturnes, c’est notre couple qui a du mal à émerger, le moindre mot sonne faux, est un prétexte à se plaindre de notre nuit, à expulser une crise de nerf, une sorte de mini burn out.
    Alors nous sommes très heureux que notre petite dorme si bien, si souvent, si longtemps. Nous comprenons aussi les biberons de lait nocturnes, les cododos, les autres tentatives des parents en manque de sommeil, tant que bébé est bien-traité, bien accompagné dans le sommeil.
    p.s: si on peut remplacer le lait par de l’eau, les dents ne craignent plus carries!

    1. Je ne sais que trop ce que sont ces insomnies et cet épuisement, et les résonances sur notre vie, mais également sur notre vie de couple. Je pense que malheureusement, nous n’avons souvent pas le choix, nous pouvons essayer de les accompagner au mieux, mais il y a tellement de facteurs que nous ne maîtrisons pas ! Alors je comprends tout à fait ta pédiatre, je pense que tenir un discours alerté hygieno-diététique est essentiel pour accompagner les parents. Mais je pense aussi que se tenir « mordicus » à des préceptes ne fatigue… Que nous au final ????.
      Je te remercie pour ce témoignage, et j’espère sincèrement que tu vas bien, car malgré la fatigue et les questionnements… C’est quand même une sacrée aventure que de devenir parents !

  13. Alors je suis entièrement d’avec toi. Mais j’ajouterai aussi que s’il faut savoir écouter son enfant, il faut aussi savoir s’ecouter Soi même. Pas les injonctions hein juste nous. Et quand on en peut plus de fatigue on a aussi le droit de dire stop.

    1. Je pense souvent à la métaphore de l’avion… Quand on nous dit qu’en cas de dépressurisation il nous faut mettre notre masque avant d’aider les autres… C’est peut-être peu glamour mais je me le dis souvent au quotidien : si on veut pouvoir être présent pour les autres, il faut savoir avant tout se préserver. Merci beaucoup d’être passée par ici cela me touche énormément !

  14. J’ai eu le même souci avec le Lapin. A un moment, le seul moyen pour qu’il se rendorme -dans notre lit- était un biberon. Après, j’ai résisté un peu et il a pu se rendormir sans. Le souci du bibi de nuit, c’est les caries. Mais bon, à un certain stade de fatigue, les caries, tu t’en fous !

    1. Les caries… Je n’y avais même pas pensé… Cela dit pour nous c’est une rechute relativement récente. À voir si ça perdure mais je suis certaine que ça La ferait marrer de se laver les dents à 3h du mat !!!

      1. C’est vrai que n’en ayant jamais eu ce problème n’était pas venu spontanément… Heureusement que ça reste à la marge par chez nous, mais il est important de le rappeler !

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