Et oui, me revoilà par ici… Car force est de constater qu’avec la reprise du boulot, j’ai de moins en moins le temps de bloguer. Ou l’envie ? Peut-être, et je dois bien admettre que lorsque l’on passe ses journées à écrire pour les autres… Il est effectivement un peu difficile de s’y remettre pour soi… Sans parler des enfants qui grandissent, des nuits qui se rallongent, du quotidien qui se simplifie, de la présence d’esprit de ne pas rempiler pour le petit dernier qui viendrait tout bousculer, bref je m’égare, celà mériterait certainement un billet à part entière 🙂 (SPOIL : moi vivante, point de petit dernier).
Cela étant, je suis là et ce matin, d’humeur vagabonde et infidèle, je remercie la connexion flemmarde de ce petit salon de thé dans lequel j’ai atterri par hasard, qui me sort de mes échéances et en m’obligeant à ouvrir un dossier (oh le gros mot) “hors connexion”. J’en tremble. Constatez l’addiction…
Car oui, être Free Lance, c’est la liberté… Jusqu’à un certain degré. Sans Wifi, point de salut pour toi Ô jeune entrepreneur.e de 30-40 ans fougueu.se et surmotivé.e (notez l’effort d’écriture inclusive dans cette introduction, ne m’en voulez pas si j’arrête l’exercice ici, le coeur y est, mais mon pauvre cerveau lui se retrouve en surcharge cognitive, ménageons-le. La ? Bref… ).
Alors sans m’étendre plus avant sur ce verbiage auto-centré, je m’en vais te donner quelques conseils (avisés ou non, à toi d’en décider), sur les techniques à adopter pour rester focus sur tes objectifs et projets quand aucun patron n’est là pour te botter le popotin.
Bien, l’atmosphère est posée, lorsque l’on devient free-lance, on commence par…
1/ Travailler chez soi
L’attirail de départ est ma foi, somme toute assez sommaire. Tu disposes :
- d’un ordi ?
- d’une cafetière-théière ?
- d’un canapé ?
- d’un pyjama confortable ?
- d’un plaid ?
Tu es paré !
Points positifs :
- pas besoin de te laver
- pas besoin de sortir de sous la couette
- pas besoin de parler à Gérard du service achats
- possibilité de gérer les machines et préparer les repas de toute la famille en avance
- possibilité d’aller chercher tes enfants à l’école à l’heure officielle car tu as terminé ton taf plus tôt que prévu
- de les emmener chez le pédiatre et de les garder lorsqu’ils sont malades…
Points négatifs :
- pas besoin de te laver
- pas besoin de sortir de sous la couette
- pas besoin de parler à Gertrude ta super pote du service RH à l’humour décalé qui rend les lundis matin bien plus sympathiques
- possibilité de gérer TOUTES les machines à laver et de préparer TOUS les repas de la famille
- passer ton temps à gérer les imprévus et aller chercher tes enfants à l’école à l’heure officielle parce que tu ne te vois pas commencer 1/2h avant cette nouvelle tâche qui te demandera 4h de concentration, et que « quand même celle-là, elle ne travaille pas elle pourrait bien s’occuper un peu plus de ses gosses »
- honorer TOUS les rendez-vous chez le pédiatre, être de garde à chaque petit virus.

Et là, avouons que le concept de liberté devient vite très limité. Et avouons derechef que les potentiels clients ne seront que moyennement enclins à engager un prestataire aux cheveux gras, aux cernes de panda, réclamant un délai parce que non, un enfant grippé ne fait pas la sieste. Du moins pas ailleurs que dans les bras. Et que taper sur le clavier avec un enfant de trois ans greffé à vos avants-bras n’est pas d’une évidente productivité.
Je passe sur la lombalgie chronique qui guette tout maraudeur de canapé : grande nouvelle ergonomique, en travaillant 10h par jour sur un ordi, le dos vouté, on court délibérément le risque de quelques déboires cervicaux.
Très vite, le free-lance aguerri explore de nouveaux espaces et étend son champ d’action.
2/ Travailler au café
Tu les regardais avant, ces gens si dignes et dynamiques, avec leur bonnet vissé sur la tête en plein mois d’août, sirotant un latte soja, leur casque Beats sur les oreilles, à demi cachés derrière la sacro sainte petite pomme lumineuse, nonchalamment installés sur un bout de comptoir ? Grande nouvelle : maintenant c’est toi !
Et pour info, tu adores bosser en écoutant ça :
Points positifs :
- Le budget : pour le prix d’une conso (préférer l’espresso au Moka lait d’avoine et son petit supplément de graines de chia), en général, tu bénéficies de quelques heures devant toi pour t’adonner à ton activité professionnelle préférée. Il est rare de se faire virer au bout d’1/4h, si tel est le cas, je t’invite à laisser un avis généreux sur le compte Google dudit troquet, force est à parier qu’ils se montreront plus accueillants envers les prochains clients.
- L’ambiance : sortir de chez soi, au final, est un réel plaisir que tu ne soupçonnais pas auparavant. Tu peux alors à nouveau quitter le domicile le matin l’air décidé, voir même reprendre les transports en commun parce que TU l’as décidé, tester de nouvelles adresses, écouter des conversations alentours pour te détendre…
- Pouvoir déjeuner sans avoir à cuisiner (mais peut devenir un point négatif si tu choisis des adresses un peu trop végano-bobo-hipster-bio-friendly, penses donc à rester un minimum tradi si ton estomac aime se sentir bien rempli).
Points négatifs :
- Tu apprendras à tes dépends que la connexion internet, même en 2019, reste aléatoire selon les lieux, et que le partage de données peut vite transformer ta facture téléphonique en gouffre financier abyssal. Parfois, le wifi est simplement trop instable pour certains travaux qui nécessitent pas mal de ressources (pour du traitement de texte ou des documents édités hors connexion sur Drive, ça passe, mais pour la création et l’intégration d’un site web, ça coince très rapidement). Tu apprendras donc à choisir la fiabilité, et finira par choisir un QG.
- On reparle ergonomie ? Et oui, un tabouret de bar ou une banquette en vinyle vintage so 50’s, ça devient vite problématique (ou seraient-ce l’apparition de tes premier rhumatismes ?).
- L’ambiance : notamment musicale, peut rapidement devenir un vrai handicap. Les cafés ne sont pas tous égaux niveau playlist, et tu te vois mal sauter le comptoir pour aller partager gracieusement ton compte Spotify. Je ne m’étendrai pas non plus sur les conversations de tes voisins de table, qui bien que rigolotes au départ, peuvent vite devenir horripilantes.
Bon, évidemment, étant d’humeur généreuse, je te livre une présélection de quelques adresses toulousaines où tu peux te rendre les yeux fermés pour aller bosser. Cette liste non exhaustive répond à quelques uns de mes impératifs : fond musical léger, calme « relatif », décoration et confort des assises, qualité du café, possibilité de restauration sur place saine et abordable (steak frites tous les midis non merci).
→ Sweet Home Café : pour ses délicieux Mochaccinos, ses différents espaces (tables ou canapés), sa sélection musicale toujours novatrice et agréable… Et son Carrot Cake cela va de soi !

Sweet Home Café
54 Rue Peyrolières, 31000 Toulouse
→ Petit détour aux Carmes et jolie découverte que le Canopée Coffee House (ouvert en décembre 2018). Mention spéciale pour le Bowl du jour (gouté plusieurs fois, toujours un délice), le Granola aux fruits frais, et les Cinnamon Rolls.
Canopée Coffee House
28 Rue des Couteliers, 31000 Toulouse
→ Un de mes bars préféré depuis des années, le café de la Concorde et sa jolie terrasse ombragée : une déco rétro soignée sans en faire trop, un vrai rade de quartier où l’on peut tout autant savourer le demi du vendredi soir que l’espresso du matin au comptoir. Formule avec plats du jour à l’ancienne et légumes oubliés le midi.
Café de la Concorde
17 Rue de la Concorde, 31000 Toulouse
→ Le Café Cerise, pour son super café et ses brunchs, un endroit bien connu des coworkers de tous bords.
Café Cerise
4 Quai de la Daurade, 31000 Toulouse
→ Ras la Tasse, un coffee shop au coeur du centre historique, aux larges canapés et… Aux innombrables prises électriques à disposition pour brancher tout ton attirail numérique !
Ras la Tasse
3 Rue du Puits Vert, 31000 Toulouse
→ Eurêkafé, un mix entre café et espace de coworking : différents espaces, salles de réunion en location, les consos sont offertes et on paye au temps passé. Le tarif est intéressant si tu as grand faim, mais si tu cherches juste un lieu où te poser cela peut vite revenir assez cher. Voir si l’offre te correspond:
Eurêkafé
24 Rue Léon Gambetta, 31000 Toulouse
3/ Les espaces de Coworking
Passées les premières errances, tu te dis que si les espaces de Coworking connaissent un tel essort depuis quelques années, il peut être intéressant d’aller y faire un tour. Tu as tout bon, jeune Padawan de l’auto-entreprenariat, et je m’en vais te conter pourquoi :
Points positifs :
- une connexion internet très haut débit ET sans faille
- du matériel à disposition sur place : bureau (et en fait, c’est bien pratique cette petite invention), poste de travail, écran d’ordinateur supplémentaire, fauteuils de bureau de qualité et ajustables (bonheurs lombalgiques et salto-arrières nous voilà), réhausseurs d’écrans, Swiss ball (ton kiné te dira merci ou pas, selon son éventuel besoin d’augmenter son chiffre d’affaire)
- flexibilité et possibilité de squatter différents espaces de travail selon l’humeur ou l’heure de la journée : espace café, coin cuisine, open space, salle de réunion, canapés, etc.
- services annexes : panel de chargeurs d’ordinateurs et de smartphone à disposition, éventuel casier où laisser ses affaires même si l’on a pas de bureau dédié, domiciliation d’entreprise (si tu souhaites échapper à tes fans, c’est d’une grande utilité), photocopies (gratuites ou non), scanner, etc.
- possibilité de recevoir tes clients dans un lieu qui en jette (oui tu te sentiras plus en confiance et légitime professionnellement dans une salle de réunion avec vidéo-projecteur que dans ton salon avec vue sur une paire de chaussettes en boule sous le canapé ou des petits pois ratatinés sous la table à manger)
- location de salles pour organiser des évènements ou des formations
- émulation de groupe : ça bosse autour de toi, et ça peut traverser les mêmes problématiques professionnelles
- pour l’échange, les questions, les suggestions
- pour les rencontres amicales qui offrent de nouveaux horizons
- pour l’entraide, les discussions entendues au détour d’un café qui donnent de nouvelles idées et voient mûrir les projets
- pour le bonheur de se dire que l’on va quelque part le matin, loin, si loin de la machine à laver (ce qui inclue de se laver, s’habiller, de parler à des adultes, et NON, ceci n’est pas un luxe lorsque l’on sort d’un long congé parental)
- pour les vrais bons cafés (ok, ça c’est uniquement que dans MON espace de coworking à moi, j’en deviendrais presque chauvine…).
Points négatifs :
- le prix, qui peut éventuellement être un frein au départ (mais pas forcément plus cher que le prix des consos dans un café), et largement amorti par un gain de productivité. Qui a dit que travailler plus (efficacement) rapportait plus ? En somme un très bon investissement !
Sache également que la plupart des espaces de coworking t’offrent en général 1/2 journée pour tester, et proposent des tarifs “nomades” (heures payables à l’unité, packs ou forfaits horaires à tarifs dégressifs, abonnements mensuels, etc.). Mon acolyte de Coworking Aurore, aka La Mite Orange, vous prépare d’ailleurs un article détaillé sur tous les coworking toulousains, leurs tarifs et les services proposés.
Petit repérage avant le billet exhaustif d’Aurore :
→ Étincelle Coworking : jackpot pour moi, cet espace rempli tous les critères importants à mes yeux, avec notamment un vrai espace café ouvert à tous. Une mention très spéciale à l’accueil et aux efforts quotidiens des « éclaireurs » qui oeuvrent au bien-être de chacun en favorisant les échanges pro, et en organisant des évènements pour dynamiser les réseaux, ou juste se détendre autour d’un verre de vin ou d’une pizza au marché Victor Hugo.
2 Rue d’Austerlitz, 31000 Toulouse
→ Harry Cow : plus classique, classieux, superbe déco. J’apprécie y aller te temps en temps, mais cet espace est un peu trop calme à mes yeux. À tester sur un temps plus long peut-être.
13 Rue Sainte-Ursule, 31000 Toulouse
→ Tau : la version coloc des espaces de Coworking, près du quai de la Daurade. Chez Tau, chacun met la main à la pâte, les tarifs sont très avantageux mais le profil associatif peut plaire ou non. À tester.
18 Place de la Daurade, 31000 Toulouse
→ Lab Oïkos : très bel espace à deux pas de la rue de la Colombette et de Saint Aubin. Les places y sont assez chères, mieux vaut y aller tôt le matin.
32 Rue Riquet, 31000 Toulouse
4/ La trousse à outils de tout free-lance qui se respecte
Et pour finir en beauté, voici la trousse à outil de tout entrepreneur connecté qui se respecte.
Premièrement, tout se passe en ligne, car il va de soi que perdre ton ordi (ou renverser ton latte sur le clavier) reviendrait à juste avoir envie de te jeter dans la Garonne avant même ta prochaine relance de l’URSAFF. Pour rester calme et productif, comme tout bon free-lance tu auras :
- un
Macheuuu pardon un ordi, déformation culturelle… - un smartphone
- des to-do-listes (sur papier, ou dans les notes de ton téléphone)
- un Bullet Journal (ou un agenda traditionnel, mais bon je n’hésite pas à me faire de l’auto-promo quand c’est possible, ne m’en veux pas, je dois bien manger tout comme toi)
- Trello : appli pour s’organiser en équipe
- Slack : pour communiquer avec tes partenaires pro (rebelote l’auto-promo)
- Google Drive, ou Dropbox, pour ne plus perdre tes documents ou les fermer avant de les avoir enregistrés
- Et les fameux réseaux sociaux : LinkedIn et Meetup essentiellement, mais pourquoi pas Instagram, Facebook, Twitter selon ta cible et tes besoins.
Et pour les trucs moins rigolos :
- un logiciel de comptabilité en ligne pour auto-entrepreneur (je n’ai pas encore trouvé mon bonheur, si tu as des pistes à suggérer je suis preneuse) afin de gérer : les devis, factures, relances, entrées et sorties d’argent, etc.
- un compte PayPal pour être payé en un clic par les clients feignants (mais attention aux frais assez élevés)
- Transferwise pour éviter des frais de banque exorbitants en cas de paiement en devises étrangères.
CONCLUSION : c’est quoi, être free-lance ou entrepreneur.e ?
- Ce n’est pas QUE la liberté, et ton job peut même devenir chronophage si tu ne sais pas lever le pied. Pas d’arrêt maladie, pas de congés, attention aux dérives si tu ne veux pas voir ta vie devenir complètement dédiée à ton activité.
- C’est savoir se construire un réseau, car être free-lance ne veut pas forcément dire être seul… Nouer des liens amicaux et professionnels avec des personnes de ton secteur est même l’une des clés de voûte pour tenir le coup sur la durée.
Mais bon pour ne rien te cacher, j’écris présentement depuis un salon de thé, avant de passer dans ma librairie préférée acheter le fameux best seller d’Agnes Labbé, et de poursuivre cette folle journée dans mon espace de coworking préféré. Je pense même pousser le vice à son paroxysme en allant chercher mes enfants à l’heure que j’ai décidé. Donc pour l’instant vous l’aurez compris : statut auto-entrepreneur à 100% validé !
Conclusion #2 pour les plus (courageux lecteurs) curieux d’entre vous:
Comment en suis-je arrivée là ?
Étape 1 : ouvrir un blog et y crier ses déboires de nouvelle mère dépassée
Étape 2 : se voir ouvrir les portes de la rédaction web grâce à une personne qui a osé donné sa chance à cette petite blogueuse de canapé
Étape 3 : passer un temps fou à rédiger les premiers articles commandés, sortir de sa zone de confort pour faire des recherches, découvrir un nouveau monde, celui du web, du design, du SEO, du marketing digital, et bouffer du MOOC et des livres à en étouffer
Étape 4 : réaliser bénévolement quelques sites web pour des amis et des associations
Étape 5 : être contactée pas des connaissances pour réaliser un site web rémunéré (les grands fous)
Étape 6 : avoir de nouveaux clients par le bouche à oreille, en refuser faute de pouvoir tout honorer
Étape 7 : se casser la gueule niveau rémunération en passant 3 fois plus de temps que prévu sur un projet, à force de réaliser des tâches non devisées initialement
Étape 8 : apprendre à dire non, à anticiper un peu plus, à poser les jalons du projet avant même de réaliser le devis initial
Étape 9 : augmenter ses tarifs (si si ! Confiance en toi, meuf tu auras !), les faire coller de mieux en mieux à la réalité du temps passé
Étape 10 : apprendre de ses difficultés, réaliser que certaine tâches nous sont simples et évidentes, accepter que pour d’autres nous n’avons pas forcément les compétences, et commencer à réfléchir, à s’entourer de personnes possédant des profils complémentaires, partager les projets et collaborer. Parce que seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ;).
Et j’en suis là… Bloquée à la phase “se vendre avec brio”… Je m’y attèlerai dès que les échéances seront plus clémentes : clarifier mon offre, choisir mon champ d’action, construire un vrai profil LinkedIn, me bâtir un site web pro, et prospecter de nouveaux clients… A suivre donc 😉 !
Bonjour et merci pour cet article, très inspirant et plein de pistes.
Pour ma part, je suis dans un coworking dont les coworker sont tous dans le même secteur d’activité (la communication, pour ne pas la citer). Ca créé une véritable émulation et des connections entre les différents freelances.
Pour les graphistes, développeur web, community manager, rédacteurs toulousains intéressés, il s’agit de BlackOffice.
Hello Damien,
Et merci pour le tip, je ne connaissais pas cet espace :). Je passerai découvrir à l’occasion !
Oh yeah ! C’est super de se lancer dans ses projets. Il n’y a rien de plus gratifiant je trouve que créer quelque chose avec ses mains et sa tête qui a du sens, puisque tu en fais ton travail. Ça serait mon rêve (travailler les pieds dans l’eau en gros c’est comme ça que je le vois haha) mais il resterait beaucoup de choses à clarifier, mon copain est à fond dans l’informatique, c’est lui qui m’a réalisée mon site d’ailleurs, donc il y a du potentiel de son côté haha.
Petit kiff pour les avantages et les inconvénients quand même xD
Et quand je vois que tu es à Toulouse, j’ai la mélancolie qui vient (j’y ai vécu presque 3 ans et j’ai beaucoup aimé !), je suis en ce moment à Marseille et ce n’est pas pareil (bon là on se barre dans une ville plus petite ce week-end! Besoin d’espace et de verdure avec le petit bibou :D)… mais qui sait où on sera pour notre prochain déménagement !?
Bises ! Jessica
Se lancer est tout de même le fruit d’un long processus, tu trouveras forcément les clés le jour où tu t’y attends le moins :). Donc ancienne toulousaine ? C’est ma ville d’adoption, et je pense que j’aurais beaucoup de difficultés à la quitter… Cela dit, je ne connais pas Marseille, j’espère trouver le temps de la découvrir un jour !
Merci pour ce récap… tu pourrais y ajouter deux options :
– la location d’un local à plusieurs indépendants. Je l’ai fait pendant 4 ans et cela a changé ma vie pro.
On a rendu les clés pour des raisons économiques
– on teste le co-working l’une chez l’autre avec ma collègue qui reste indep’ (l’autre est retournée au salariat : lâcheuse !)
Bon courage pour ton statut d’indep, la liberté est une situation qui a de bons et mauvais cotés, comme le salariat en fait…
C’est vrai qu’il y a ces options, mais je n’ai pas eu l’occasion de les tester ! Tout d’abord parce que je ne connais pas d’autres entrepreneurs avec qui partager les journées, absence totale de connexion internet pendant 6 mois (ça n’aide pas haha), et que j’aime le côté « collectif » des espaces de coworking ou des cafés.
J’avais hésité à la version local partagé, mais au final je trouvais ça trop tristoune de perdre ainsi cette petite part de liberté.
Et concernant les avantages et inconvénients, je te rejoins, et je suis persuadée que d’ici 5 ans je me serai certainement lassée de ce que j’apprécie aujourd’hui, il faudra encore trouver ne autre façon de se réinventer ;).
Bises
Salut,
Merci de faire découvrir toutes ces bonnes adresses. J’en testerai à l’occasion, je viens à peine de me lancer dans l’aventure de l’auto-entrepreneur.
Pour le moment c’est à la maison mais pas sous la couette ^^. Et surtout levé comme avant, 7h30, sinon c’est sûr je reste sous la couette !
Je vois que tu cherches un outils pour la compta. On m’a conseillé (une amie comptable) : https://www.jepilotemonentreprise.com/
A voir si il conviens à tes besoins.
Bonne continuation.
Hello ! Avec plaisir pour les adresses :). Et quel courage d’arriver à rester concentré en travaillant à la maison, j’avoue que pour moi c’est une réelle difficulté… Trop de distractions alentours !
Concernant l’outil comptable, je ne connaissais pas, je te remercie j’irai y jeter un oeil.
Bonne continuation également,
Sarah
Super article et plein d’humour. Beaucoup trop de personnes ont encore une vision étriquée ou trop normée du travail (métro, des horaires de bureau, un open space, métro). En tant qu’entrepreneur(e) ou en télé travail oui on travaille.
Je teste depuis quelques mois les espaces de coworking enfin surtout un en particulier. Résultat: je suis beaucoup plus productive car je suis concentrée sur une seule chose: mon objectif de travail. Je ne suis pas distraite par le panier de linge qui me dit « vite fait une tournée ça déborde », ou l’appartement à ranger, mon nouveau livre qui me tend les bras.
Par contre je suis jalouse, pas de swiss ball ni d’écran supplémentaire dans mon coworking café préféré… Mais les latte au lait végétal et sirop de macadamia sont divins! 🙂
belle semaine
Adeline
Je vois que nous nous retrouvons sur pas mal de critères ;). Effectivement, je trouve que l’espace de coworking apporte énormément d’un point de vue concentration, un peu comme aller bosser en bibliothèque à la fac :). Le temps que l’on y passe est réellement mis à profit… Et tes latte macadamia me font rêver 😀 !
Bises et merci pour ton passage par ici
Bravo à toi pour ce magnifique parcours ! You rock !!
Merci ! En tous les cas, on s’accroche ! 🙂
Qu’il est bon de lire enfin un témoignage de la VRAIE vie du travailleur isolé(e) (et incompris(e) ;-)) Pas encore testé de cowork mais tu me fais bien envie du coup… En tout cas un énorme bravo pour ton parcours, pour moi tu es l’autodidacte par excellence et une véritable source d’inspiration et d’admiration – à qui je dois beaucoup, et ce n’est pas de la flatterie gratuite, c’est une réalité : je crois que si je n’avais pas eu la chance de te croiser et de pouvoir discuter régulièrement avec toi, il y a pas mal de trucs que je n’aurai jamais osé faire – ! Je n’ai aucun doute sur l’avenir en ce qui te concerne, j’ai juste hâte de te voir entreprendre encore de nouvelles choses 😉
Mais tu sais combien je peux te retourner ce compliment ! Je pense que si l’on s’entoure des bonnes personnes, au bon moment, la créativité peut enfin s’épanouir ! Et notamment, en sortant de notre zone de confort habituelle, car va expliquer à ta famille ou tes amis d’enfance que tu es prêt à tout lâcher pour changer totalement de mode de vie sans passer pour une illuminée… Enfin bref, je sais de source sûre que l’année à venir t’apportera son lot de surprises et de réussites, et j’ai hâte de voir ce que tu en feras ;). Bises et merci (pour beaucoup de choses !!).
Et bien ça calme ! Tu m’as l’air déjà bien rodée ! Bravo pour l’organisation !
Rodée, je ne sais pas, accro au coworking, ça oui 🙂 ! Bises et félicitations pour ton nouveau bébé ! Prévu pour quand celui-ci ?
L’article qui donne trop envie de se lancer! Ta faculté d’adaptation et ta capacité à apprendre et entreprendre m’impressionne depuis déjà bien longtemps! Félicitations pour ce tournant que tu as donné à ta vie professionnelle… d’autres me feraient très peur à lancer autant de projets à la fois mais j’ai entièrement confiance en toi! Longue vie à tes milles vies (et rajoutes moi un livre à tout ça ! !)!
Mais Marie, tu n’en es pas loin non plus, je le flaire d’ici ;).
Je pense que l’on est jamais prêt, alors autant se lancer, ça porte forcément ses fruits, même si cela ne vient pas forcément de là où l’on se l’imaginait au départ. Et pour le livre… Je passe mon tour cette année héhé, je sens déjà qu’une amie prépare un best seller, je vais attendre que la concurrence soit moins rude 😉 (Poke tu-sais-qui si tu passes par ici).
Bises Marie, et à très vite !
Je t’ai envoyé un message sur LinkedIn 😉
Concernant tes tarifs, un conseil : ne dévalorise JAMAIS ton travail ! Et ce n’est pas vendre moins cher qui te fera gagner en crédibilité, bien au contraire. Parce que tu le vaux bien #L’Oreal 😉
Bisous
Haha il va falloir que tu me briefes un peu pour LinkedIn, je ne suis pas DU TOUT opérationnelle ;). Et pour les tarifs, j’y travaille héhé.
Cet article est en passe de devenir LA référence de l’auto-entrepreneuse qui se lance 😉 bravo !
Tu ne voudrais pas nous faire un nouvel article en développant les points de ta conclusion #2 ?
Go girl !!!! Comment tu gères c’est hallucinant ! Mais oui tu va vendre au prix juste ! Bon moi je bosse de chez moi la plupart du temps mais : je suis habillée, je suis à mon bureau, et j’ai arrêté les lessives en pleine journée. Et… les gosses rentrent seuls de l’école !!
Haha le prix juste c’est pas encore gagné ! Et alors le coup des enfants qui rentrent seuls de l’école, j’appelle ça de la provocation gratuite 😀 !
Bon, pardon, j’ai écrit à l’instant un article remettant en cause la légitimité du bullet journal 😉 J’ai pas encore compris l’intérêt versus un agenda tradi, mais un jour je me pencherai plus sérieusement sur la question !
Sinon, évidemment, bravo pour ton parcours. Je suis toujours impressionner par ces mères qui arrivent à tout conjuguer. Ça donne envie …
Haha et c’est toi qui dis ça ? Dans le genre mère qui jongle à merveille, tu te poses un peu là 😉
Et concernant le BuJo, j’avoue pencher plutôt pour l’avis éclairé de notre cher Odieux Connard, mais que veux tu, je me plie à la commande hehe :D.