Si tu as suivi mes précédentes pérégrinations sur le chemin de la bobio-itude, tu ne seras pas sans savoir que mon attention s’est portée il y a quelques mois vers les cosmétiques solides. Savon, shampoing, soin du visage, déo… J’étais sceptique mais finalement, le solide m’a convaincue à divers égards.

Je ne te refais pas le topo, si tu es toi aussi curieux, tu peux jeter un oeil ici ou là :
Seulement voilà, s’il est bien un cosmétique avec lequel je suis totalement intransigeante, c’est bien le déodorant.
Pas que je sois spécialement plus odorante que n’importe quel être humain en bonne et due forme, mais il se trouve que mon nez affûté a la fâcheuse tendance à me rendre obsédée dès que la moindre phéromone que je considère comme inappropriée vient le chatouiller. Psychorigide de l’aisselle, te diras-tu… Je le concède et l’assume pleinement : mes dessous de bras sentiront le savon, advienne que pourra !
Sauf que, chemin faisant, âge aidant, j’ai bien dû finir par admettre que mon déodorant stick anti transpirant adoré blanc et bleu, bourré d’aluminium et de plein d’ingrédients en « yle » et en « ène », qui sent subtilement le savon frais, était tout sauf écolo-friendly. Et pour la santé, on ne s’appesentira pas non plus sur le sujet… Je me suis donc mis en tête de chercher (et trouver accessoirement), le remplaçant idéal, celui qui serait à la fois :
- efficace,
- agréable à utiliser,
- bon pour la Terre,
- bon pour mes soyeux dessous de bras,
- et qui ne me coûterait pas un rein (mouhahaha, innocence, innocence…).
Forte de mon expérience de plusieurs années en la matière, je peux t’assurer que dénicher une alternative qui réunisse toutes ces conditions ne fut pas une mince affaire.
Je ne suis d’ailleurs pas tout à fait certaine d’être enfin arrivée au bout de cette quête sans fin… Mais comme je suis généreuse, et que j’espère épargner à ton porte-monnaie quelques déboires rageux, et à tes aisselles quelques agressions rougeâtres, je partage mon parcours. Les blogs, ça sert à ça, non ?
La base : le déodorant Dove anti-transpirant en stick

Mon premier amour… Difficile à détrôner ! Je l’utilise depuis l’adolescence, sa texture est un bonheur (il a même tendance à apaiser la peau après épilation), la texture stick ne donne pas de sensation d’humidité sous les bras à l’application, l’odeur est douce et discrète (hummm ça sent le propre et le savon) et surtout hyper efficace (il ne m’a jamais déçue, même en cas de canicule). Sauf que… Ce déo est une véritable bombe à retardement ! Bourré d’ingrédients plus nocifs les uns que les autres, je l’utilise à contre-coeur depuis des années, sans jamais avoir trouvé de challenger digne de ce nom. Et pourtant, j’ai donné du mien. Preuve est est ci-après…
L’erreur de jeunesse : l’Etiaxil
Le lycée. Tu connais, tu te rappelle ? Le sentiment que tous les regards sont constamment posés sur toi, prêts à déceler le moindre écart social. L’impression d’être le seul humain sur Terre à transpirer. L’obsession des auréoles sur tes T-shirts Petit Bateau taille 14 ans aura eu raison de tes tentatives de rationalisation.
Ce produit miracle, si toutefois tu n’en avais jamais entendu parler, est juste de l’aluminium pur et dur, que tu te tartouilles sur la zone à assécher. Ça annihile les glandes sudoripares. Et si tu es mets trop, brûlures et crevasses sous tes aisselles tu découvriras. Alors oui, ça marche, on ne transpire plus, mais alors plus du tout ! Mais les conséquences physiologiques étant tout de même plus qu’inquiétantes, je pense que nous laisserons l’Etiaxil là où il est, dans les tréfonds d’une bonne vieille pharmacie, sans plus nous appesantir sur lui.
La quête dans les rayons de la pharmacie
Bon, nous y voilà. Quitte à être dans une pharmacie, autant creuser les marques qui s’y trouvent. La Roche Posay, Bioderma etc. J’en ai testées quelques unes, croie moi. Mais sans succès. La plupart du temps, seul le prix est efficace sur l’allègement de mon porte monnaie.
Le talc

Marrant, ce truc. Je le découvre en auberge de jeunesse à Budapest, après plusieurs semaines à errer en Eurolines (seuls les vrais comprendront). Résultat : on en fout partout, sur les fringues, le tapis, le lit du voisin. On a peur de se faire choper pour deal de coco inopiné, et puis c’est efficace… 3 min. Top chrono. Soit.
Les tests fortuits dans la trousse de toilette de ma soeur : les déos billes aux odeurs tropicales
Je peux l’avouer maintenant, et prescription il y a (du moins je l’espère, si tu me lis (et je sais que tu me lis), sache que je l’ai toujours fait de façon tout ce qu’il y a de plus hygiénique 😉 ).

J’ai alors découvert de nouvelles senteurs, qui font rêver aux tropiques et aux cascades Ushaiesques. Mais visiblement, les aisselles de ma soeur et les miennes n’ont pas la même façon de s’exprimer. Personnellement, avec les déos bille, j’ai la sensation que ça « glisse » toute la journée, et les odeurs trop fleuries ne sont pas sans me rappeler de désodorisant à petit coin… Je passe mon tour, mais merci ma soeur, j’aurais au moins une fois (ou deux ou trois) pu tester sans passer à la caisse.
Les déodorants bio, vegan et vachement bien pour la santé et la planète
Je pense notamment au déo Lavéra… Que j’ai dû utiliser 2 fois… Et un ou deux de ses compères dont j’ai oublié les noms. Ils sont bio, ok c’est sympa. Mais ils sont bio. Parfois Vegan, mais surtout bio. Souvent cruelty free, mais bio avant tout. Ah oui, et… Bio. Pour l’efficacité on repassera merci !
Les déodorants à l’alcool
Je ne m’étendrai pas sur le traumatisme infantile de ma mère utilisant abondamment son spray Narta. Non, vraiment…
Mais il est vrai que j’ai également, vaillante que je suis, été creuser de ce côté.

Prudente néanmoins, je me suis tournée vers un déo Weleda (bio en plus) à l’alcool. Pour une fois, il m’a été gracieusement offert lors d’un Weleda Bioty Tour. Après un ou deux jours, me revoilà à la case départ, pas convaincue pour un sou :
- l’alcool, ça brûle
- l’alcool, c’est meilleur dans un verre
- l’alcool, ça pue. Pardon pour la vulgarité, je pense que ce long article commence à avoir raison de mes aptitudes en terme de diplomatie.
Les déodorants solides
Tu te dis que cette épopée vers le déo idéal a dû prendre un temps fou, et tu te dis bien, cher.e lecteur.ice.
Car les années passant, ma patience s’émoussant, j’ai vu arriver non sans un sursaut d’espérance la mouvance des cosmétiques solides et/ou handmade. Un univers si riche à explorer !
Ni une, ni deux, j’opte pour le premier spécimen présent dans mon épicerie vrac et zéro déchet préférée (je suis une caricature et je le vis bien, oui oui oui) : le déodorant solide Lamazuna. Il est chou, il me fait de l’oeil, j’y crois. Le précieux coûte un bras, mais tu commences à réaliser que mon PEL étant déjà bien entamé, je n’étais plus à 15 balles prêt.
Bon déjà, l’utilisation m’a laissée sans voix : on passe le cône sous l’eau, puis on le fait glisser sous ses aisselles (comme un doubitchou). Enfin « glisser »… Si tu as déjà eu l’opportunité de poncer du plâtre avec un papier de verre gros grain, tu te rapprocheras à peu près de la sensation ressentie. Cela dit, diablement efficace ! Pas une odeur, pas de moiteur, un vrai bonheur !
Je glousse et me trémousse, les bras en l’air, le nez hutain : ça y est vilain Dove adoré, je crois que je vais pouvoir enfin te remiser. Sauf que… Quelques jours passent. Une semaine. Deux semaines. Et là, sans crier gare, une douleur insidieuse. Je me dirige vers ma spacieuse salle de bain minimaliste, lève un bras nonchalamment et constate que… Horreur !!! Mes aisselles ont pris une couleur marron de peau brûlée, et je vois même des crevasses se former. BRÛLÉE la meuf. Totalement. J’ai mis plusieurs semaines (plusieurs mois, même) à retrouver une peau de bébé. C’était con, parce que cette aventure, c’était juste avant l’été…
Dans le doute, quelques mois plus tard, j’ai tout de même réitéré avec d’autres marques pourtant plébiscitées (Clémence et Vivien, Soapwalla…), solides ou même en pommade pour peaux sensibles : même résultat (sauf que cette fois-ci la brûlure s’est ressentie dès l’application. Tchao les déo solides !
Le bicarbonate de soude

Oui, j’ai tenté ça aussi. En minuscules pincées. Cela n’a pas été bien compliqué de constaté qu’au final, l’élément allergène de ces fichus déo solides était bien le bicarbonate de soude… Tu la vois venir, la fille qui va au bout de ses expériences ?
L’huile essentielle de Palmarosa
Soit disant le véritable principe actif naturel de cette nouvelle tendance de slow cosmétique. Bon je te la fais courte, je sens que je me lasse (et toi aussi j’imagine)…

Premier jour : une goutte sous chaque aisselle = merveille ! Pas d’odeur, si ce n’est la très légère odeur de Palmarosa, comme une douce effluve de rose. Je saute de joie, car à nouveau, j’y crois.
2ème jour : l’odeur de l’HE me monte à la tête, j’ai la nausée.
3ème jour : je ne sens plus que cette fichue odeur, ça m’obsède, je n’arrive plus à me concentrer.
4ème jour : plus aucune efficacité + l’odeur nauséabonde d’huile essentielle. Paraît que le corps s’habitue, merci le corps pour cette énième déconvenue.
Les déodorants Schmidt’s (avec ou sans bicarbonate de soude)
Parce que je suis têtue, je me suis dit que j’étais peut-être allergique au Bicarbonate de soude uniquement sous certaines conditions (oui, la meuf s’acharne).

C’est donc avec ferveur que je me suis replongée dans ce test sans fin, en jetant mon dévolu sur le déo à la rose et à la vanille Schmidt’s.
Bien : il est en stick, il sent bon, il est moins agressif que les déos au bicarbonate essayés précédemment, j’arrive à tenir en alternant avec mon Dove (une fois tous les 3 jours, ça passe à peu près). Et puis il est hyper efficace.
Pas bien : le déo est marron… Et laisse d’atroces traces marrons sur les T-shirts et vêtements clairs !!! Et puis zut, il brûle lui aussi au final. Pour être tout à fait honnête, je me le garde sous le coude pour certaines journées intenses (sport, déménagement), car utilisé peu souvent il est tout de même bien utile.

J’ai également essayé le déo Schmidt’s spécial peaux sensibles sans bicarbonate au Thé au Jasmin (odeur merveilleuse), mais à part passer de la pommade odorante sur mes aisselles qui ne fait que couvrir plus ou moins efficacement les odeurs naturelles, il trouve vite ses limites. Et se vide en un claquement de doigt. Bref, celui-ci encore n’est pas pour moi.
Abandonner la quête
Et puis le ras-le-bol. Au bout de 4-5 années d’errance, je reviens à toi. Hello Dove, je t’aime d’amour malgré tout le mal que je pense de toi…
Jusqu’au jour où…
Au détour d’une promenade dans un quartier de Toulouse que j’apprécie beaucoup, aka Arnaud B. pour les intimes, je tombe sur la boutique Bôèmbio, et je lorgne sur le rayon déos. En bonne cliente relou, je remue systématiquement la tête à chaque tentative de la patiente vendeuse : ça non, ça non, ça non. Attendez… Hummm…. Non plus. Plus de bicarbonate, pas d’huiles essentielles.
Puis tout à coup, elle me sort un tout petit galet : le déo sans bicarbonate ni HE des Savons de Joya. Je regarde la liste des ingrédients, je ris, autant se malaxer les dessous de bras avec de l’huile de coco et puis basta. Sauf que… Il ne coûte que 5,90€. Au point où j’en suis… Je tente, en me disant que cette fois-ci sera la dernière.
Le déodorant solide sans Huiles Essentielles et sans Bicarbonate des Savons de Joya

Arrive le lendemain matin, moment du test fatidique, je sors le dernier venu de ma salle de bain de son emballage. Je le regarde. Je l’applique… C’est plutôt doux, plutôt sympa. En quelques secondes, l’effet pommade s’estompe pour laisser une impression de talc. Ça sent bon, presque rien, une minuscule odeur de coco si vraiment on cherche loin.
Je ne laisserai pas le suspens te dévorer plus longtemps : le soir venu je ne sens… Rien ! Même après 2h de sport, je ne sens… Rien ! Mes aisselles sont douces, il est agréable à appliquer, l’odeur est quasi imperceptible, il réduit les sensations de moiteur, ne laisse pas de traces sur les vêtements. Et son prix est dérisoire…
Alors voilà, je l’ai peut-être trouvé, le fameux, le précieux. Je reste cependant sur mes gardes, j’attends de voir s’il reste aussi efficace sur la durée. En attendant, si tu m’as suivie jusque là, je te laisse imaginer, combien cette course folle m’a épuisée ;).
Coucou ! Merci pour ton article dans lequel je me suis entièrement reconnue ???? et quelle surprise que tu trouves ton graal à toulouse ô ma ville !! Je vais courir à Arnaud B !! Alors le Joya ? Qu’en penses tu quelques mois plus tard ??
Merci beaucoup !!
Haha je te souhaite qu’elle en ait en stock, ce n’est pas toujours le cas. Alors des mois plus tard, je suis entièrement convaincue ! Mais maintenant je commande la version stick rechargeable directement sur le eshop des savons de Joya, beaucoup plus pratique à appliquer. Tu me diras si tu le testes ? 🙂
Et bien grâce à toi je viens de regarder le deo solide que j’utilise de la marque la savonnerie du nouveau monde, et d’apprendre qu’il n’est pas adaptée aux femmes allaitantes, zut ???? justement a cause des HE. J’allais dire qu’il me convenait bien et que j’appréciais beaucoup sa texture mais je vais me rediriger vers un autre peut-être. Je connaissais la marque les savons de joya mais je ne savais pas qu’ils avaient des deo ^^
En tout cas j’aimerais bien une recette pour fabriquer un super deo ! Car visiblement ils sont fabriqués avec des éléments qu’on peut trouver dans nos placards…
hha !! moi je n’en prends toujours qu’un qui est le déo en bille de sanex. par contre, une copine m’en a passé un sous forme de pate qu’elle a fait elle même, il m’a duré 6 mois, et il etait extra ( je suis comme toi, j’aime pas puer) . il etait très doux, par contre il faut avoir les aisselles epilées ( et les miennes le sont, sauf quand ça repousse, avant que je ne les ré-arrache, tu me suis ?) bref, il faut qu’elle me file la recette, qu’elle a trouvé sur pinterest, m’a t elle dit. mais je pense qu’il y a du bicarbonate dedans alors….
Quel rapport avec les aisselles épilées ? Je sens qu’il y a un truc chelou à visualiser, mais je n’y suis pas tout à fait haha! Cela dit, en bonne demoiselle des années 80, tu te doutes que la tendances « libérons nos aisselle » ne va pas jusqu’à m’amener à assumer ma foisonnante pilosité. Non non non… Mais si tu retrouves la recette, je suis preneuse… Sait-on jamais… (je m’entête)
Comme quoi il est possible de me faire rire avec un déo, CQFD 😀
Et FUTAIN, j’avais oublié l’etiaxil, mais bien sûr que j’en ai usé et abusé… C’est effrayant ! c’est moi où c’était vraiment l’époque où l’on reniait à peu près tout ce que le corps avait d’humain ?!
Bon j’attends ton retour définitif sur Joya, en ce moment j’ai un psshit weleda qui me convient assez bien ; disons que c’est le moins pire de ceux que j’ai essayé en « bio ». Je pense même que je pourrais m’en servir pour mes cocktails à l’apéro :-p
Je te ferai même rire avec un rouleau de PQ, un jour promis (non mais cette capacité à se lancer à soi même des challenges inopportuns….). Bref ! Oui l’Etiaxil, ce truc absolument ignoble !!! Et concernant l’apéro, je passe mon tour pour le Weleda, j’attendrai que tu me suggères un Spritz très chère !
Même si je n’ai pas encore franchi le pas du solide, je suis de plus en plus attentive à mes produits de soin, et le déo en fait partie. Mais je suis comme toi: intransigeante de ce côté et je préfère mettre un truc chimique que puer. Une amie m’a bassinée avec Schmidt, mais ton avis m’a refroidie. J’attends ton avis sur la durée avec ton dernier test pour peut-être franchir le pas!
Oui oui, je vous tiendrai au courant ! Et pour les Schmidt’s, tout dépend de la personne certainement… Mais vu le prix, on a clairement pas envie de se louper !
C’est drôle car il y a moins d’un an, j’écrivais un article sur un nouveau déo que j’avais découvert. Il s’agit du bio Sanoflore (https://www.ceciliacidulee.com/je-suis-passee-au-deo-bio-sanoflore/). J’en suis toujours autant satisfaite mais car il y a un mais, je reconnais que les suées dans le métro ont rapidement raison de son efficacité. Donc pour les occasions spéciales du type soirée entre copines, transhumance dans des transports en commun bondés ou entretien, je reprends un déo cracra efficace. Je sais, c’est moche. Par contre, tu me donnes envie de tester le tien. Je note !
Je ne crois pas avoir testé le tien en particulier, mais j’ai été tellement déçue par tant d’autres que je ne m’y aventurerais plus ;). En tous cas, si tu testes le Joya, fais moi un retour ! Je me demande s’il est aussi efficace sur d’autres, c’est tellement personnel parfois.
Quel suspense haletant ! Figure-toi que j’ai suivi le même chemin que toi, à peu de choses près.
Je réserve Etiaxil aux très grandes occasions, genre mon (mes) mariage(s). Le palmarosa me donne des nausées, l’odeur me prend au nez; j’ai testé la pierre d’Alun, pas mal mais il ne faut pas espérer des aisselles sèches. Pour le moment, j’en suis arrivée à ne plus rien mettre car je transpire beaucoup moins qu’avant. Du coup, c’est supportable -enfin j’espère- pour mon entourage (tu me l’aurais dit sinon, hein ?)
je vais me mettre en quête de ton déo Joya.
Sur ces considérations axillaires, je te souhaite une bonne soirée !
Alors effectivement, mes narines affûtées n’ont aucunement été incommodées par ta présence héhé. Et tu vas me rendre jalouse avec tes histoires de baisse de transpiration… En tous cas, si tu testes le fameux Joya, j’attends ton retour 😀 !